Lorsqu’on parle d’assurance immobilière, la plupart des propriétaires pensent immédiatement à la « valeur marchande » de leur propriété. Pourtant, ce n’est pas cette valeur qui détermine le montant de votre couverture d’assurance. C’est plutôt la valeur assurable qui est utilisée par les assureurs, une notion essentielle mais souvent méconnue.
Faire appel à un évaluateur agréé permet d’obtenir une estimation précise de cette valeur, afin d’éviter une sous-assurance ou une surprime inutile. Dans cet article, nous vous proposons un guide complet sur la valeur assurable, son calcul et son importance.
1. Qu’est-ce que la valeur assurable ?
La valeur assurable correspond au coût de reconstruction d’un bâtiment, en cas de perte totale ou partielle, au jour du sinistre. Elle exclut :
La valeur du terrain,
Les améliorations locatives (selon la police),
La valeur spéculative ou marchande.
👉 En termes simples, cela reflète le coût de reconstruction de la propriété, et non le prix auquel elle serait vendue sur le marché libre.
2. Pourquoi est-ce important pour les propriétaires ?
Éviter la sous-assurance : si votre immeuble est assuré pour moins que son coût de reconstruction, vous pourriez devoir assumer une partie importante de la facture en cas de sinistre.
Éviter la surprime : une valeur assurable trop élevée entraîne des primes d’assurance exagérées.
Respecter les exigences des institutions financières : plusieurs banques exigent un rapport d’évaluateur agréé pour confirmer la valeur assurable.
3. Comment un évaluateur agréé détermine la valeur assurable ?
Le travail d’un évaluateur agréé se déroule en plusieurs étapes :
Inspection du bâtiment : relevé des dimensions, matériaux, état des installations.
Analyse technique : prise en compte des normes de construction, de sécurité et des codes municipaux.
Base de données de coûts de construction : utilisation d’outils professionnels et actualisés (indices des coûts des matériaux, salaires dans la construction, etc.).
Rapport officiel : document détaillé remis au propriétaire et à l’assureur, indiquant la valeur assurable du bâtiment.
4. Les erreurs fréquentes à éviter
Confondre valeur marchande et valeur assurable.
Ne pas réviser la valeur assurable régulièrement : les coûts de construction évoluent rapidement (inflation, pénurie de main-d’œuvre, hausse des matériaux).
Sous-estimer les frais indirects : démolition, honoraires professionnels, délais.
5. Quand faire mettre à jour sa valeur assurable ?
Il est recommandé de demander une nouvelle évaluation dans les situations suivantes :
Tous les 3 à 5 ans (ou plus souvent en période d’inflation).
Après des travaux majeurs (agrandissement, rénovation, ajout d’équipements).
Lors d’un changement de police d’assurance ou de prêteur hypothécaire.
6. Les avantages de passer par un évaluateur agréé
Rapport reconnu par les assureurs et les banques.
Neutralité et crédibilité (contrairement à une simple estimation d’agent).
Sécurité financière à long terme.
Meilleure capacité à négocier ses primes d’assurance.
Conclusion
La valeur assurable est un élément central de la protection de votre patrimoine immobilier. En confiant ce mandat à un évaluateur agréé, vous obtenez une information fiable, à jour et reconnue par l’ensemble des acteurs du marché.
Que vous soyez propriétaire résidentiel, gestionnaire d’immeubles ou promoteur, une évaluation assurable précise peut faire la différence entre une couverture adéquate et une perte financière importante.
✍️ Chez Évaluation Signature, notre équipe met plus de 10 ans d’expertise à votre service. Communiquez avec nous dès aujourd’hui pour découvrir comment une évaluation peut soutenir vos projets — et visitez notre blogue pour d’autres conseils professionnel